Samedi 12 février aux aurores
on part de chez Hermann qui nous a gentiment hébergé
Hermann et moi (Boris) sommes les deux meneurs des deux sections de l’association Batuc à Digne, Roselyne, joue de la caixa dans la section de Barcelonnette.
Tous trois prenons la route, encouragés par le rossignol, les caixas frissonnant d’enthousiasme, les doigts déjà fébriles et la gueule dans le paté un peu aussi quand même.
Arrivée à St Raphael, sommes agréablement surpris par la douceur et l’air marin.
La salle de répète est facile à trouver, seul bâtiment sur les quais devant lequel les gens portent des surdos plutôt que des appareil photos ou des filets de pêches.
Après s’être jeté sur le café que Cyril, l’organisateur du stage, distribue à tous va, on fait le tour de la salle et ça parait prometteur : des instrus de tous les côtés, au oins six ou sept batucs différentes, en tout une cinquantaine de percussionnistes.
Une demi-heure après ça commence
…
…36 heures plus tard ça fini. Nous sommes à nouveau tous les trois dans la voiture, épuisés, repus, heureux comme des papes (enfin en ce moment peut être pas comme des papes…) mais gonflés à bloc et ne pouvant pas s’empêcher de parler… de batucada bien sûr.
Bien sûr aussi, le samedi soir on s’est arrêté, on a même dormi un peu, je vous assures ! mais l’impression générale c’est çà : on a mis la machine en route le premier matin et elle ne s’est plus arrêté.
Le style : du samba batucada dans sa forme pure, je veux dire par là que, dans le peu de samba batucada que nous faisons à « Batuc à Digne », les breakes sont lancés à n’importe quel moment et sont vraiment des breakes repris par tous les instruments.
Par contre ans le samba batucada que nous avons fait, les phrases de la batéria sont calquées sur la structure du chant qui doit l’accompagner.
Les breakes sont plutôt des blocages sur une mesure, ils ponctuent les passages des couplets au refrain et des refrains au couplet du chant. Par contre, le groove est moins figé que ce que nous faisons : variation des coupes après les blocages et changements des phrases de tamborim au gré du chant.
Cela signifie aussi qu’en concert il faut être super attentif au meneur de batéria et s’habituer à la structure de la chanson, l’emplacement des brek étant décidé par celle-ci, le meneur ne peux pas attendre deux mesures de plus que tous le monde l’ai vu annoncer le break…
Je continuerais à en parler, peut-être que Cyril qui passe sur le forum et qui organisait le stage pourra nous en dire deux mots ? Par exemple : le vrai nom de « Vla », l’intervenant ; le nom et la provenance des autres batuc et puis je suis sûr qu’il aura plus de choses à dire que moi sur ce style.
affaire à suivre...